En tant que demandeur d’emploi indemnisé, il est tout à fait possible de démarrer une activité d’auto-entrepreneur. Pôle Emploi encourage les demandeurs d’emploi dans toutes leurs démarches de réinsertion dans la vie active. La création d’entreprise est une bonne alternative à cette démarche, notamment lorsqu’il s’agit d’une création d’entreprise.
Un statut adapté aux demandeurs d’emplois
Le statut d’auto-entrepreneur est adapté au profil du demandeur d’emploi. En effet pendant la période de recherche d’emploi, il peut y avoir plusieurs raisons pour démarrer une micro-entreprise comme :
- Tester un projet d’entreprise en toute sécurité
- Développer de nouvelles compétences en devenant votre propre patron
- Se réintroduire dans le monde du travail
- Percevoir des revenus complémentaires tout en bénéficiant des aides
Percevoir l’aide à la création d’entreprise
L’ACRE ou l'aide à la création ou à la reprise d'une entreprise consiste en une exonération partielle de charges sociales. Cette aide est aussi appelée exonération
de début d'activité. L’éligibilité à l’ACRE permet également de prétendre à d'autres formes d'aides.
Les demandeurs d'emploi indemnisés et les demandeurs d'emploi non indemnisés inscrits à Pôle emploi depuis plus de 6 mois au cours des 18 derniers mois peuvent bénéficier de cette aide pour la création d’une microentreprise.
La demande doit être faite auprès des URSSAF au moment de la création ou dans les 45 jours. Lors des formalités d’inscription en ligne en tant que micro-entrepreneur, vous avez la possibilité de faire directement la demande.
Avantages de la micro-entreprise
L’un des principaux avantages de la microentreprise, outre la facilité administrative, c’est de pouvoir se lancer à moindre risque. En effet le principe, est que les charges sociales et fiscales sont basées sur un chiffre d’affaires abattu. Donc, s’il n’y a pas de chiffre d’affaires sur une période, il n’y aura aucune charge sociale et aucun impôt à régler.
Dans le cas où le demandeur d’emploi retrouve un emploi, il peut soit garder l’activité d’auto-entrepreneur en parallèle si les conditions cumul salarié-micro-entrepreneur sont respectées ; soit cesser cette activité ou la mettre en sommeil.